Dakar 2025, une première étape difficile

< Retour

Publié le 4 janvier 2025

Dakar 2025, une première étape difficile

Aujourd’hui, le Rallye Dakar 2025 a véritablement commencé avec la première étape autour de Bisha : 499 km au total, dont 86 km de liaison et 413 km de spéciale.

En partant de Bisha vers le sud, l’altitude s’élève progressivement jusqu’à environ 1 300 mètres. Si la baisse du taux d’oxygène est à peine perceptible, le paysage, lui, se transforme considérablement. À mi-parcours de la spéciale, les concurrents ont été confrontés à des défis de navigation difficiles, explorant des canyons et escaladant des plateaux sablonneux parsemés de rochers. L’étape de 413 km a mis à l’épreuve leur concentration et leurs compétences, notamment en matière de navigation et de gestion du terrain sablonneux.

Lorenzo Santolino a terminé P11, un résultat solide malgré des problèmes de navigation avec son SpeedoCAP. Rui Gonçalves a terminé l’étape en P16.

Au classement général, Lorenzo est P12, Rui Gonçalves reste P16.

Lorenzo : « Aujourd’hui n’a pas été une grande journée pour moi. J’ai commis beaucoup d’erreurs. La poussière dès le début et le soleil bas ont rendu la piste difficile à voir, ce qui a rendu les dépassements très compliqués. Au kilomètre 60, le SpeedoCAP a commencé à dysfonctionner, à clignoter et à se réinitialiser, ce qui m’a fait dévier de ma trajectoire dans une vallée.
J’ai terminé l’étape avec un petit souvenir laissé par le contact avec un cactus, qui m’a lfait un joli « tatouage ». 

Le bon côté des choses, c’est que nous avons réussi à surmonter une journée pleine de défis inattendus, et j’ai hâte de donner le meilleur de moi-même demain lors de l’étape marathon de 48 heures ».

Rui : « Aujourd’hui, c’était la première longue étape du Dakar 2025, très difficile avec un mélange de terrains rocailleux, sablonneux et de navigation. Il y avait un peu de tout, mais l’étape a été particulièrement marquée par des changements de direction constants, d’innombrables notes à suivre, et des buissons avec des pointes acérées qui déchiraient à peu près tout. En plus, la poussière a constitué un défi majeur.
Je pense que tout le monde a commis quelques erreurs de navigation aujourd’hui, moi y compris. La clé était de rester concentré jusqu’à la fin, parce que l’étape était très longue.Le bon côté des choses, c’est que j’ai eu de très bonnes sensations avec la moto et que je suis confiant pour la suite. Demain, nous affronterons l’étape Chrono de 48 heures, le plan est maintenant de récupérer et de revenir fort pour se battre pour les premières places ».

Demain :   Étape 2 – 48H Chrono
La deuxième étape introduit le format 48H Chrono : une étape marathon sans assistance, avec des bivouacs obligatoires déterminés par la distance parcourue.

« 48H CHRONO : La 48H Chrono pousse les coureurs à relever le double défi de l’autonomie et de la performance sur près de 1 000 kilomètres en deux jours dans le désert. 

Introduit pour la première fois en 2024, ce format innovant s’accompagne d’une règle simple mais exigeante : à partir du gong de 17 heures, les concurrents doivent s’arrêter à la prochaine zone de repos disponible, l’une des six réparties sur le parcours de l’étape spéciale.
Le classement de cette étape est difficile à suivre, car les coureurs sont complètement coupés de toute communication extérieure. Les heures d’arrivée sont attendues avec impatience et les discussions abondent au sujet des retardataires, mais les certitudes sont rares. Au lieu de cela, les coureurs profitent de la sérénité du camping à la belle étoile, partageant un dîner minimaliste avec leurs proches concurrents.
Le lendemain matin, au lever du soleil, les pilotes reprennent la course à partir de leurs zones de repos respectives, s’efforçant de parcourir la distance restante le plus rapidement possible tout en préservant leur mécanique – un retour aux bases du rallye-raid.

Alors que la grande première avait éparpillé les concurrents dans les dunes de l’Empty Quarter, la deuxième version de la 48h chrono se joue sur des terrains plus variés, en explorant le nord de Bisha. Les dunes y sont moins imposantes, mais le défi global tout aussi relevé. Pour la plupart des pilotes, il y aura chaque jour une session d’une centaine de kilomètres de dunes ».